Je vais vous parler de Céline...Euh...Les deux, là derrière avec vos sourires béat qui pensait que je parle de Céline Dion. DEHORS.
Je parle, bien sur, de Louis-Ferdinand Destouches dit Céline. Le plus grand génie ( même si je ne crois pas à la notion de génie. Mais ça fait une jolie la phrase) du 20e siècles. Rien que ça. Un misanthrope paranoîaque, dont la plume suinte la haine et les jurons et qui ne voit dans les hommes que leurs face la plus sombre. Sa haine pour les hommes n'étant, sans doute, que de sa propres mal être et cette difficulté, propre à certain, de pouvoir accepter la douleur de la condition humaine.
Commençons par les infos inutiles, Céline est nait un jour. Il est mort un autre. On peut passer au choses sérieuses.
Avant tout, son premier roman "Voyage au bout de la nuit" Le "Voyages" pour les intimes. Une livre d'une extrême noirceur. Une oeuvres difficle à classé. Même si le récit de Bardamu-le personnage principale-semble épouser, à certain moment, la vie de la Céline. Notamment l'expérience de la guerre de 14, la découverte des Etats-Unis et du "système Ford". Bardamu n'est pas Céline. Bardamu est un personnage imaginaire que Céline fait délirer pour comme il dit, voir la vie " comme elle se présente". Il y a également une certaine présence du fantastique dans le "voyage" notamment le passage évocant la galère transportant Bardamu en Amérique. Le fantastique est, surtout, présent par le personnage de Robinson dont les rencontre avec Bardamu peuvent sembler au départ très fortuite mais qui au fur et à mesure deviennent de moins en moins plausible. Le "Voyage" est un livre d'une extrême noirceur, avec plein d'éclair de rire. Rire qui semble être le meilleur moyen, pour Céline, de faire à face à sa condition d'homme et la misère que cela suppose. On trouve dans ce livre, une influence certain de Rabelais, voire du "Candide" de Voltaire
Pour un auteur, il n'y a rien de pire que de commencer sa carrière, en publiant un tel chef d'oeuvres. Car par la suite, il difficile de rivaliser. Céline peu après, écrivit "Mort à crédit" que je n'ai jamais lu. Je ne peux donc pas vous en parler. Je dirai seulement, qu'une amie avec un très bon gout littéraire et de très beau yeux, aussi m'en dit le plus grand bien.
Mon cher lecteur contrairement à ce que tu crois en lisant les lignes, au dessus de celle ci, la plus belle oeuvres, selon moi, de Céline n'est pas le "voyage". Une autre merveille était caché, en lui prête à surgir pour irradier ce monde de sa beauté( un peu pompeuse cette phrase, je trouve) . Il lui aura fallu la guerre (la 2e), la fuite, la traque, la déchéance de Céline, en raison de sa sympathie pour Pétain et ses idées. Je parle, évidemment, de Féérie pour une autrefois. "Féérie" pour les intimes. C'est dans sa cellule, à Sigmaringen, que Céline retrouve sa plume, retrouve sa haine. Lui qui subit les visites de l'ambassadeur du Général de Gaulle qui ne rêve que de pouvoir l'extrader en France pour le guillotiner. La réticence des danois lui sauvera la vie. Il restera 2ans à Sigmaringen. Ce qui donnera le temps de calmer l'ardeur des guillotineurs chronique. Il raconte dans ce livres ces derniers jours en France, avant sa fuite pour l'allemagne puis enfin sigmaringen. Les menaces, les regards , les racontars de tout ces soi disant patriotes qui n'ont jamais hésiter à crier "vive Pétain" et qui maintenant à l'approche des chars américains ne souhaite que pendre, tondre spolier. Avec un style, bref, violent nerveux même. On peut sentir la peur devant l'incertitude de son sors et surtout celui de sa bien aimé. Ce livre vous imprégne.
Céline reste assez controverser, certains aurait bien voulu le jeter aux oubliettes. Mais la force de son oeuvres aura eu raison d'eux.
Mo chère Ferdinand, si je t'avais connu en chaire et en os. Je ne t'aurais pas beaucoup. En tant qu'homme tu n'étais qu'un enculée parmi tant d'autre. Il n'empêche ton oeuvres est hors du commun
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