Le sommeil de la raison engendre des monstres
Et le réveil de la raison produit le désastre
Et entre le sommeil et le réveil, l’esprit pue
Et se nourrit de la morne solitude nue
Il se teinte de la mémoire nécropole
Ou les souvenirs s’enchainent en dipôle
L’obscur et le limpide s’affrontent absurdement
Il déloge dans la pénombre, son refuge apaisé
Ou les maux s’atténuent assurément
Entre le sommeil et le réveil, l’esprit fendu
Les monstres se réveillent, l’âme est rendue !