pharmaland le jardin des futurs pharmaciens
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 à tout les germanophiles

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gidien
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MessageSujet: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime20/03/10, 07:19 am

Die Lorelei ( “Das Buch der Lieder” : “Le Livre des Chants” , 1ère
édition: 1827. Chapitre “Die Heimkehr” : “Le Retour” 1823-1824.)
Ich weiss nicht, was soll es bedeuten, Je ne sais ce que cela peut bien vouloir dire,
Dass ich so traurig bin; que je sois si triste.
Ein Märchen aus alten Zeiten, Un conte venu du fond des âges,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn. ne me sort pas de l’esprit.
Die Luft ist kühl und es dunkelt, L’air est frais, l’obscurité descend,
Und ruhig fliesst der Rhein: et le Rhin coule calmement:
Der Gipfel des Berges funkelt, le sommet du Mont étincelle,
Im Abendsonnenschein. Dans les lueurs du couchant.
Die schönste Jungfrau sitzet La plus belle des jeunes filles est assise
Dort oben wunderbar, tout là-haut, merveilleuse,
Ihr goldnes Geschmeide blitzet, Ses bijoux d’or brillent de mille feux,
Sie kämmt ihr goldenes Haar. Elle peigne sa chevelure d’or.
Sie kämmt es mit goldenem Kamme, Elle la peigne avec un peigne d’or
Und singt ein Lied dabei; tout en fredonnant une chanson.
Das hat eine wundersame De la mélodie de son chant
gewaltige Melodei. émane un étrange pouvoir.
Den Schiffer im kleinen Schiffe qui s’empare du batelier dans
Ergreift es mit wildem Weh; son frêle esquif et le fait tant souffrir:
Er schaut nicht die Felsenriffe, il ne voit plus les récifs,
Er schaut nur hinauf in die Höh’ Il ne regarde plus que le sommet.
Ich glaube, die Wellen verschlingen Je crois que les vagues engloutissent
Am Ende Schiffer und Kahn; finalement le marin et sa barque;
Und das hat mit ihrem Singen Et c’est le chant de la Lore-Ley
Die Lore-Ley getan qui en est la cause.
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tchitchi
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime20/03/10, 07:24 am

joli ! à tout les germanophiles Icon_smile
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MaxouDz
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime20/03/10, 07:27 am

à tout les germanophiles Icon_evil Je croyais que ça allait parler de germes !
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime20/03/10, 07:31 am

MaxouDz a écrit:
à tout les germanophiles Icon_evil Je croyais que ça allait parler de germes !
à tout les germanophiles 379658 favorable aux germains
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gidien
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime20/03/10, 08:34 am

Texte original allemand
O Freunde, nicht diese Töne!Sondern laßt uns angenehmereanstimmen und freudenvollere.Freude!
Freude, schöner GötterfunkenTochter aus Elysium,Wir betreten feuertrunken,Himmlische, dein Heiligtum!Deine Zauber binden wiederWas die Mode streng geteilt;Alle Menschen werden Brüder,(original de Schiller :Was der Mode Schwert geteilt;Bettler werden Fürstenbrüder,)Wo dein sanfter Flügel weilt.
Wem der große Wurf gelungen,Eines Freundes Freund zu sein;Wer ein holdes Weib errungen,Mische seinen Jubel ein!Ja, wer auch nur eine SeeleSein nennt auf dem Erdenrund!Und wer's nie gekonnt, der stehleWeinend sich aus diesem Bund!
Freude trinken alle WesenAn den Brüsten der Natur;Alle Guten, alle BösenFolgen ihrer Rosenspur.Küsse gab sie uns und Reben,Einen Freund, geprüft im Tod;Wollust ward dem Wurm gegeben,und der Cherub steht vor Gott.
Froh, wie seine Sonnen fliegenDurch des Himmels prächt'gen Plan,Laufet, Brüder, eure Bahn,Freudig, wie ein Held zum Siegen.
Seid umschlungen, Millionen!Diesen Kuß der ganzen Welt!Brüder, über'm SternenzeltMuß ein lieber Vater wohnen.Ihr stürzt nieder, Millionen?Ahnest du den Schöpfer, Welt?Such' ihn über'm Sternenzelt!Über Sternen muß er wohnen.
La section finale répète :Freude, schöner GötterfunkenTochter aus Elysium,Seid umschlungen, Millionen!Diesen Kuß der ganzen Welt!




Traduction française
Mes amis, cessons nos plaintes !Qu'un cri joyeux élève aux cieux nos chantsde fêtes et nos accords pieux !Joie !
Joie ! Belle étincelle des dieuxFille de l'Élysée,Nous entrons l'âme enivréeDans ton temple glorieux.Tes charmes relientCe que la mode en vain détruit ;Tous les hommes deviennent frères(original de Schiller :Ce que l'épée de la mode sépare;Les mendiants seront frères avec les princes)Là où tes douces ailes reposent.
Que celui qui a le bonheurD'être l'ami d'un ami ;Que celui qui a conquis une douce femme,Partage son allégresse !Oui, et aussi celui qui n'a qu'une âmeÀ nommer sienne sur la terre !Et que celui qui n'a jamais connu cela s'éloigneEn pleurant de notre cercle !
Tous les êtres boivent la joieAux seins de la nature,Tous les bons, tous les méchants,Suivent ses traces de rose.Elle nous donne les baisers et la vigne,L'ami, fidèle dans la mort,La volupté est donnée au ver,Et le chérubin est devant Dieu.
Heureux, tels les soleils volentSur le plan vermeil des cieux,Courrez, frères, sur votre voie,Joyeux, comme un héros vers la victoire.
Qu'ils s'enlacent tous les êtres !Un baiser au monde entier !Frères, au plus haut des cieuxDoit habiter un père aimé.Tous les êtres se prosternent ?Pressens-tu le créateur, Monde ?Cherche-le au-dessus des cieux d'étoiles !Au-dessus des étoiles il doit habiter.
La section finale répète :Joie ! Belle étincelle des dieuxFille de l'Élysée,Soyez unis êtres par million !Qu'un seul baiser enlace l'univers !
Ode an die freude-Ode à la joie.

Friedrich von Schiller, modifier par Ludwig von Beethoven.
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andromede
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime21/03/10, 10:32 am

oh!l'allemand me parait bizarre mais intéressante,pourquoi pas? à tout les germanophiles Icon_wink
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime19/04/10, 01:07 pm

Ich dich
ehren?Wofür? Moi t’honorer? Mais
pourquoi?

Hast du die Schmerzen
gelindert As-tu jamais adouci les souffrances

Je des Beladenen?Hast du die Tränen
gestillet Qui m’accablaient?

Je des
Geängsteten? As-tu jamais séché
mes larmes

Hat nicht mich zum Manne
geschmiedet Quand j’étais dans l’angoisse?

Die allmächtige
Zeit N’est-ce pas le Temps
tout-puissant

Und das ewige
Schicksal Et le Destin éternel

Meine Herrn und
deine? Qui ont fait de moi un homme,


Mes Maîtres mais aussi les tiens?

Wähntest du
etwa, T’imaginais-tu
peut-être

Ich sollte das Leben
hassen, Que je devais haïr la vie

In Wüsten
fliehen, Fuir dans le
désert,

Weil nicht
alle Parce que tous
mes rêves de lendemains fleuris

Blütenträume
reiften? Ne sont pas parvenus à
maturité?



Hier sitz’ich, forme
Menschen Non! Je reste ici, je forme
des hommes

Nach meinem
Bilde, A mon image,

Ein Geschlecht, das mir gleich
sei: Une lignée qui me soit semblable,

Zu leiden, zu
weinen, Pour souffrir,
pour pleurer,

Zu geniessen und zu freuen
sich- Pour jouir et se réjouir,

Und dein nicht zu
achten, Et sans égards pour toi,

Wie
ich!
Comme moi!
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime19/04/10, 01:11 pm

Un poême de Goethe sur le mythe de prométhé. Dans la mythologie grec, prométhé est le symbole de la revolte contre l'arbitraire des dieux et la prise en main de son destin par l'homme, grâce à la raison.
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amel
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime19/04/10, 09:02 pm




EINS/ G cru lire germinalophilesà tout les germanophiles Lol
ZWEI:je ne suis pas blonde zaama à tout les germanophiles Icon_redface
DREI: c la qu'on voit que l'allemand est trés facil à pronnoncer , ça coule tt seul en bouche à tout les germanophiles Icon_razz
VIER: en tt K merci pr le partage je c dire mtn plus de trucs que les chiffres à tout les germanophiles Icon_bounce
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime23/04/10, 07:47 pm

« Musste denn das so sein, dass das, was des Menschen
Glückseligkeit macht, wieder die Quelle seine Elendes würde?

Das volle, warme Gefühl meines Herzens an der lebendigen Natur,
das mich mit so vieler Wonne überströmte, das rings umher die Welt mir
zu einem Paradies schuf, wird mir jetzt zu einem unerträglichen
Peiniger, zu einem quälenden Geist, der mich auf allen Wegen verfolgt…

Es
hat sich vor meiner Seele wie ein Vorhang weggezogen
, und
der Schauplatz des unendlichen Lebens verwandelt sich vor mir in den Abgrund des ewig offenen Grabs. Kannst
du sagen: Das ist! Da alles vorübergeht? Da alles mit der
Wetterschnelle vorüberrollt, so selten die ganze Kraft seines Daseins
ausdauert, ach in den Strom fortgerissen, untergetaucht und an Felsen zerschmettert wird. Da ist kein Augenblick, der dich nicht verzehrte und die
Deinigen um dich her
, kein Augenblick, da du nicht ein Zerstörer bist, sein
musst
; der harmloseste Spaziergang kostet
tausend armen Würmchen das Leben, es zerrüttet ein Fusstritt die
mühseligen Gebäude der Ameisen und stampft eine kleine Welt in ein
schmähliches
Grab.
..Mir untergräbt das Herz die
verzehrende Kraft, DIE IN DEM ALL DER NATUR VERBORGEN LIEGT, DIE NICHTS
GEBILDET HAT, DAS NICHT SEINEN NACHBAR, NICHT SICH SELBST ZERSTÖRTE.
Uns so taumle ich beängstigt, Himmel und
Erde und ihre webenden Kräfte um mich her:
ICH SEHE
NICHTS ALS EIN EWIG VERSCHLINGENDES, EWIG WIEDERKÄUENDES UNGEHEUER. ».




« Fallait-il
vraiment que ce qui fait la félicité de l’homme devienne aussi la cause
de son malheur?


Ce
sentiment de chaude plénitude que mon coeur éprouvait pour la nature
pleine de vie, qui m’inondait de tant de volupté, qui faisait du monde
autour de moi un Paradis, s’est mué désormais en un bourreau
insupportable, en un méchant génie qui me persécute en tous lieux.


Devant
mon âme s’est soudain ouvert un rideau et le théâtre de la vie infinie
se transforme devant moi en l’abîme d’un tombeau éternellement ouvert.

Peux–tu vraiment dire: Cela est! Alors que tout passe? Alors que tout
roule et s’enfuit avec la rapidité de l’éclair, qu’aucun être n’épuise
toute la force que lui offre son existence, qu’il est emporté par le
courant, englouti,
fracassé contre les rochers? Il n’y a pas un seul instant qui ne te
dévore toi et les tiens autour de toi, pas un seul instant où tu ne sois
un destructeur, où tu ne peux faire autrement que de l’être; la plus
innocente promenade coûte la vie à des milliers de pauvres vermisseaux,
un seul de tes pas détruit les laborieuses constructions des fourmis et
précipite tout un petit monde dans une tombe ignominieuse. Ce qui me
ronge le coeur, c’est cette force dévorante dissimulée DANS LA NATURE
TOUT ENTIERE, ET QUI N’A RIEN CREE QUI NE DETRUISE CE QUI L’ENTOURE ET
NE SE DETRUISE SOI-MÊME.
Et je vais, titubant, en proie à
l’angoisse, le ciel et la terre et leurs forces actives autour de moi, JE NE VOIS RIEN QU’UN MONSTRE QUI
ETERNELLEMENT DEVORE, ETERNELLEMENT RUMINE. »
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime23/04/10, 07:49 pm

Un texte extrait des "souffrance du jeune Werther" de Goethe.
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime23/04/10, 07:57 pm

Die Legende vom toten Soldaten.
-1- Und als der Krieg im fünften Lenz
Keinen Ausblick auf Frieden bot
Da zog der Soldat seine Konsequenz
Und starb den Heldentod.
Et quand la guerre en fut à son 5ème printemps
Et n’offrait aucune perspective de paix
Alors le soldat en tira les conséquences
Et il mourut en héros.
-2- Der Krieg war aber noch nicht gar
Drum tat es dem Kaiser leid
Dass sein Soldat gestorben war:
Es schien ihm noch vor der Zeit.
Mais la guerre n’en était point encore rendue à son terme
Or donc l’Empereur fut fort marri
Que son soldat fût mort:
Car il était mort avant son heure.
-3- Der Sommer zog über die Gräber her
Und der Soldat schlief schon
Da kam eines Nachts eine militär- (La coupure est de Brecht!)
ische ärztliche Kommission
L’été glissait au-dessus des tombes
Et déjà le soldat dormait
Et voici qu’une nuit arriva une
Commission militaire médicale.
-4- Es zog die ärztliche Kommission
Zum Gottesacker hinaus
Und grub mit geweihtem Spaten den
Gefallnen Soldaten aus.
La commission médicale s’en fut
Au cimetière
Et à l’aide d’une bêche bénie
Elle déterra le soldat mort.
-5- Und der Doktor besah den Soldaten genau
Oder was von ihm noch da war
Und der Doktor fand, der Soldat war k.v
Und er drücke sich vor der Gefahr.
Et le docteur examina le soldat
-Du moins ce qu’il en restait encore-
Et le Docteur conclut qu’il était “bon pour le service”
Mais qu’il tirait au flanc pour échapper au danger.
-6- Und sie nahmen sogleich den Soldaten mit
Die Nacht war blau und schön
Man konnte, wenn man keinen Helm aufhatte
Die Sterne der Heimat sehn.
Et ils emmenèrent illico le soldat
La nuit était bleue et belle
Quand on n’avait pas de casque sur la tête
On pouvait apercevoir les étoiles au-dessus de notre pays.
-7- Sie schütteten ihm einen feurigen Schnaps
In den verwesten Leib
Und hängten zwei Schwestern in seinen Arm
Und sein halbentblösstes Weib.
Ils lui flanquèrent une giclée de gnôle
Dans sa carcasse putréfiée
Accrochèrent deux infirmières à son bras
Et sa bonne femme à moitié nue.
-8- Und weil der Soldat nach Verwesung stinkt
Drum hinkt ein Pfaffe voran
Der über ihn ein Weihrauchfass schwingt
Dass er nicht stinken kann.
Et comme le soldat pue la décomposition
Un cureton, cahin caha, marche en tête
Il balance un encensoir autour du soldat
Pour réduire la puanteur.
-9- Voran die Musik mit Tschindrara
Spielt einen flotten Marsch.
Und der Soldat, so wie er’s gelernt
Schmeisst seine Beine vom Arsch.
En tête la musique, zimbamboum
Joue une marche fringante
Et le soldat, comme il l’a appris,
Agite ses guiboles en cadence.
-10- Und brüderlich den Arm um ihn
Zwei Sanitäter gehn
Sonst flög er noch in den Dreck hin
Und das darf nicht geschehen.
Deux infirmiers l’entourent
Fraternellement de leurs bras
Sinon il se planterait la tronche dans la boue
Et ça, il ne faut surtout pas.
-11- Sie malten auf sein Leichenhemd
Die Farben schwarz-weiss-rot
Und trugen’s vor ihm her; man sah
Vor Farben nicht mehr den Kot.
Sur la chemise du mort
Ils peignent les trois couleurs noir- blanc- rouge
Et la brandissent devant lui,
Les couleurs cachent la saleté.
-12- Ein Herr im Frack schritt auch voran
Mit einer gestärkten Brust
Der war sich als ein deutscher Mann
Seiner Pflicht genau bewusst.
Un monsieur en frac marche aussi devant
Avec un plastron amidonné
Ce type, en sa qualité d’homme allemand,
Lui, il sait quel est son devoir.
-13- Sie zogen mit Tschindrara
Hinab die dunkle Chaussee
Und der Soldat zog taumelnd mit
Wie im Sturm die Flocke Schnee.
Et les voilà,zimbamboum,
Qui descendent l’avenue sombre
Et avec eux, le soldat,titubant,
Comme un flocon de neige dans la tempête.
-14- Die Katzen und die Hunde schreien
Die Ratzen im Feld pfeifen wüst:
Sie wollen nicht französisch sein
Weil das eine Schande ist.
Les chiens et les chats se mettent à hurler
Les rats dans les champs couinent comme des sauvages:
Ils ne veulent pas devenir français
Ce serait la honte.
-15- Und wenn sie durch die Dörfer ziehen
Waren alle Weiber da.
Die Bäume verneigten sich. Der Vollmond schien.
Und alles schrie hurra!
Et quand ils traversent les villages
Toutes les bonnes femmes sont là
Les arbres s’inclinent, la pleine lune brille
Et tout le monde crie hourra!
-16- Mit Tschindrara und Wiedersehen!
Und Weib und Hund und Pfaff
Und mittendrin der tote Soldat
Wie ein besoffner Aff.
Et zimbamboum et Salut, Adieu,
Et les bonnes femmes, et les chiens et le cureton
Et au milieu le soldat mort
Comme un macaque ivre-mort
-17- Und wenn sie durch die Dörfer ziehn
Kommt’s, dass ihn keiner sah
So viele waren herum um ihn
Mit Tschindra und Hurra.
Et quand ils traversent les villages
Il arrive que personne ne le voit
Tant il y a de monde autour de lui
Avec les zimboum et les hourra
-18- So viele tanzten und johlten um ihn
Dass ihn keiner sah
Man konnte ihn einzig von oben noch sehen
Und da sind nur die Sterne da.
Il y en a tant qui dansent et qui braillent autour de lui
Que personne ne le voit
Seulement d’en haut on peut encore le voir
Mais là-haut il n’y a que les étoiles.
-19- Die Sterne sind nicht immer da
Es kommt ein Morgenrot
Doch der Soldat, so wie er’s gelernt
Zieht in den Heldentod.
Les étoiles ne sont pas éternellement là
Car il y a l’aube qui point
Quant au soldat, comme il l’a appris
Il s’en va mourir en héros.
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime23/04/10, 08:01 pm

Un poème de jeunesse de Bertholt Brecht, qui parle de la stupidité de la guerre. Ce poème a été écrit en pleine première guerre mondial.
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime02/05/10, 09:10 pm

Die beiden Elle et Lui.
Sie trug den Becher in der Hand.
Ihr Kinn und Mund glich seinem Rand.
So leicht und sicher war ihr Gang,
Kein Tropfen aus dem Becher sprang.
——————
Elle tenait la coupe dans sa main,
L’arc de ses lèvres et de son menton
Etait comme le bord de la coupe.
Elle marchait d’un pas si sûr et si léger,
Pas une seule goutte ne tomba.
—————–
So leicht und fest war seine Hand,
Er ritt auf einem jungen Pferde
Und mit nachlässiger Gebärde
Erzwang er, dass es zitternd stand.
—————
Il chevauchait un jeune étalon,
Sa main était si ferme et légère,
D’un simple geste, sans effort,
Il fit s’immobiliser sa monture frémissante.
—————
Jedoch, wenn er aus ihrer Hand
Den leichten Becher nehmen sollte,
So war es beiden zu schwer:
Denn beide bebten sie so sehr,
Dass keine Hand die andre fand,
Un dunkler Wein am Boden rollte.
————-
Pourtant, lorsqu’il dut prendre
La coupe légère qu’elle lui tendait,
C’en fut trop pour tous les deux:
Car tous deux tremblaient si fort,
Que leurs mains ne purent se joindre,
Et que le vin sombre ruissela sur le sol.
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MessageSujet: Re: à tout les germanophiles   à tout les germanophiles Icon_minitime02/05/10, 09:12 pm

Poème de Hugo von Hofmannsthal homme de lettre autrichien sur le coup de foudre.
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