Quelle thérapie… pour le médicament ?

Sujet: Quelle thérapie… pour le médicament ? 13/11/10, 12:24 am

LIBERTE Actualité (Samedi 13 Novembre 2010)

La politique préconisée souffre de multiples insuffisances
Quelle thérapie… pour le médicament ?
Par : Badreddine Khris

Quelle thérapie… pour le médicament ? 1939510

Des experts très au fait dressent un bilan peu reluisant du secteur en Algérie.

Désorganisation, irrégularités, absence flagrante d’éléments indispensables pour l’industrie pharmaceutique… résument les différentes problématiques soulevées au cours d’une journée d’information, tenue jeudi, au siège du Conseil de la nation. La facture des importations a, selon eux, doublé en 5 ans. Son montant qui avoisinait le milliard de dollar en 2005 est passé à 1,44 milliard de dollars en 2007 pour atteindre 1,8 milliard de dollars en 2008. Néanmoins, elle a connu une baisse de 6,53% en 2009 avec une enveloppe évaluée à 1,74 milliards de dollars grâce à l’application des dispositions de la loi de finances complémentaire 2009. Cette réduction est, certes, la bienvenue, le total des dépenses restent toutefois excessif. Le professeur Pierre Chaulet a relevé toutes les insuffisances dont souffre la politique du médicament, préconisée dans notre pays. Pour lui, la diminution des importations ne doit plus être un simple discours mais un fait réel. Cela passe, indique-t-il, par la promotion de la production nationale. Le Pr Chaulet estime que les pénuries récurrentes traduisent une maîtrise insuffisante de la gestion des stocks et un dysfonctionnement dans tous les maillons de la chaîne logistique. “La liste nationale des médicaments essentiels (LNME) n’est pas établie selon les critères de sélection liés à l’efficacité, l’innocuité et le bon rapport coût/qualité”, souligne-t-il tout en regrettant le manque de pharmaciens gestionnaires. Un comité permanent de sélection de la LNME doit, propose-t-il, être créé. Il doit être composé de membres “compétents et indépendants, financièrement et familialement, des producteurs et/ou des distributeurs”, suggère-t-il. Il déplore, par ailleurs, l’inflation “démesurée” du nombre de produits pharmaceutiques admis sur le marché national. L’intervenant avoue que les prescripteurs n’ont pas eu une formation initiale et continue complète. Ce qui est constaté à travers la méconnaissance de la LNME, l’ignorance des DCI (dénomination commune internationale) et des règles de l’économie du médicament. “Fixer la liste des produits pharmaceutiques à plus de 600 est exagéré”, affirme-t-il. Le professeur Benhamdine a, pour sa part, dénoncé la multitude de départements ministériels intervenant dans le domaine du médicament, à savoir l’investissement, la production, la commercialisation, le remboursement… D’où, explique-t-il, la nécessité de mettre en place l’Agence nationale de produits pharmaceutiques (Anpp). La création de l’Anpp a été consacrée dans la loi 08-13 du 20 juillet 2008. Or, déclare-t-il, depuis cette date, les textes d’application n’ont pas été promulgués à ce jour. Le Pr Benhamdine a également évoqué les 16 milliards de DA de créances détenues par la Pharmacie centrale (PCH) sur les hôpitaux. Ce qui rend l’assainissement financier de la PCH plus que nécessaire.
Dans un autre registre, le professeur dénombre quelque 600 grossistes en produits pharmaceutiques en activité. Avec un tel nombre, le contrôle du marché du médicament devient difficile, remarque-t-il. La réduction de ce nombre serait, par conséquent, judicieuse. Pour atteindre cet objectif, le Pr Benhamdine pense qu’il suffisait de redéfinir le cahier des charges (CC). Une fois cette action concrétisée, précise-t-il, “le terrain se nettoiera de lui-même”. Selon lui, le CC doit être conforme aux normes requises de par le monde dont la détention d’un stock de 15 jours, la possession de 90% de la nomenclature médicale et la livraison dans un délai maximal de 48 heures.

Sujet: Re: Quelle thérapie… pour le médicament ? 17/11/10, 11:14 am

mercii biltal 1 tré b article

Sujet: Re: Quelle thérapie… pour le médicament ? 18/11/10, 08:42 pm

Citation :: La réduction de ce nombre serait, par conséquent, judicieuse. Pour atteindre cet objectif, le Pr Benhamdine pense qu’il suffisait de redéfinir le cahier des charges (CC). Une fois cette action concrétisée, précise-t-il, “le terrain se nettoiera de lui-même”. Selon lui, le CC doit être conforme aux normes requises de par le monde dont la détention d’un stock de 15 jours, la possession de 90% de la nomenclature médicale et la livraison dans un délai maximal de 48 heures.

ça va etre trop beau pour une algérie actuelle..et puis ce qui m'enerve dans les articles algériens c'est qui le Pr Benhamdine??

merci beacoup bil pour le partage

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