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 Histoire : Afin que nul n'oublie

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gingembre
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MessageSujet: Histoire : Afin que nul n'oublie    Histoire : Afin que nul n'oublie  Icon_minitime27/06/11, 02:57 pm

Mais le premier initiateur des enfumades fut Cavaignac ,déjà en 1844 !




1/Enfumades des Sbéhas (11 juin 1844)


pratiquées par une colonne commandée par Cavaignac. Lieu : Sbeh ou
aujourdh’hui Ain Merane (sous la colonisation connue sous le nom de
Paul Robert dont on a retenu hélas que la qualité des coteaux fait du
sang des martyrs ).



Bugeaud encourage le procédé de Cavaignac qui n’a rien à envier au nazisme sinon pire !

En effet à Orléanville aujourd’hui Chlef le
11 juin 1845, suite à la première enfumade initiée par Cavaignac ,
le général Bugeaud commandant en chef, conseille à ses lieutenants pour décimer les partisans nombreux de l'émir Abd El Kader dans cette région : « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sbéhas ! Enfumez-les à outrance comme des renards. ».

On ne peut donc pas dire que le général Bugeaud n’était pas au courant de ces crimes !
..............................................................................................................................

Cavaignac


Louis Eugène Cavaignac, né le 15 octobre 1802 à Paris et mort le 28 octobre 1857 à Ourne (Sarthe) est un général et homme politique français ,Gouverneur d’Algérie(1848 )puis président du conseil des ministres chargé du pouvoir exécutif durant l'année 1848. Candidat à l'élection présidentielle de 1848, il est battu par Louis Napoléon Bonaparte .
Élève de l’Ecole polytechnique en 1820, il poursuit sa formation à l’École d’application d’artillerie à Metz.
Après la Révolution de février 1848, un des premiers actes du gouvernement provisoire fut de l'élever au grade de général de division en lui confiant le gouvernement de l'Algérie.
Proposé au ministère de la Guerre ,le 23 juin commence ce que l'on appelle les Journées de Juin, une révolte ou révolution par les partisans de la République démocratique et sociale à
Paris. Cavaignac fort d’un décret du 24 juin de l’Assemblée Nationale
lui accordant tous les pouvoirs exécutifs déploie bientôt la plus
grande énergie et parvint, après plusieurs jours d'une lutte acharnée (24, 25 et 26 juin) qui fit 1 600 tués coté gouvernemental et entre 3 000 et 5 000 morts du coté de l'insurrection, à prendre le contrôle.

Le 28 juin, l'Assemblée déclara qu'il avait bien mérité de la patrie, lui offre le bâton de Maréchal de France .
À suivre

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gingembre
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MessageSujet: Re: Histoire : Afin que nul n'oublie    Histoire : Afin que nul n'oublie  Icon_minitime28/06/11, 08:52 am

2/Enfumades de 1845 par Pélissier
Le 18 juin 1845, le colonel Pelissier n'hésite
pas à asphyxier plus de 1000 personnes, hommes, femmes et enfants, des
Ouled Riah, qui s'étaient réfugiées dans la grotte de Ghar-el-Frechih
dans le Dahra (Nekmaria)(wilaya de Mostaganem).

Après ce massacre, Pélissier sans état d’âme comme Cavaignac , comme Bugeaud déclare : « La peau d'un seul de mes tambours avait plus de prix que la vie de tous ces misérables. »
.......................................
Le récit de l'enfumade est détaillé dans de nombreux livres, dont ceux de:
_François Maspéro, L'Honneur de Saint Arnaud,
_ Olivier Le Cour Grandmaison :Coloniser, Exterminer et Sur la guerre et l'état colonial.
_ Assia Djebar : L'Amour, la fantasia.

.......................................

Pélissier


Aimable Jean Jacques Pélissier, duc de Malakoff (né à Maromme 1794 mort à Alger 1864 ) est un militaire devenu Maréchal de France.
Fils d’un commissaire des poudres et salpêtres, il entre, après ses études à l’Académie militaire de La Flèche et à Saint Cyr, dans l’armée comme lieutenant en second dans un régiment d’artillerie.
Pélissier passe dans le corps d'état-major en 1819.
Il prend part à l’expédition en Algérie en 1830 .Après quelques années
à l'état-major à Paris, il est envoyé de nouveau en Algérie où en
1844,Il occupe le poste de chef d'état-major de la province d’Oran avec
le grade de lieutenant-colonel.

La
dureté de sa conduite après qu’il ait étouffé une tribu arabe entière
dans le Dahra, près de Mostaganem, où elle avait trouvé refuge le 18
juin 1845, suscite une telle indignation en Europe que le ministre de la
Guerre Soult fait des excuses publiques, mais le maréchal Bugeaud ,
gouverneur-général de l’Algérie le nomme au grade de général de brigade .En 1850 il est promu général de division .

Durant sa carrière, il avait été couvert d'honneur .

À suivre

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gingembre
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MessageSujet: Re: Histoire : Afin que nul n'oublie    Histoire : Afin que nul n'oublie  Icon_minitime29/06/11, 08:16 pm

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..................
Aidé par des habitants de
Nekmaria et de douar El Frachih, j’étais venu servir de guide à une
équipe de l’ENTV venue couvrir la commémoration des enfumades du Dahra
qu’organise l’université de Mostaganem. Ce sont mes amis des Frachih et
de Nekmaria qui m’invitent à aller voir au fond de la grotte. Je suis un
peu hésitant à la vue du mince passage que Mohamed m’indique tout juste
à la droite. Surpris parce que dans ma naïveté je pensais que seule la
grotte d’en haut était concernée, puis je me souviens du document de EF
Gauthier publié en 1914 et me revient de suite en mémoire le passage où
il parlait de 2 grottes ; celle du bas et celle du haut. C’était celle
du bas que mes compagnons m’invitaient à visiter…donc Gauthier avait
raison…dire que je ne l’avais jamais cru, puisque pour moi la grotte du
bas correspond à celle qu’emprunte l’oued Frachih pour rejoindre l’oued
Zerrifa…donc un simple lit d’oued creusé à même la montagne. Voyant le
mince passage, j’ai franchement hésité, puis vu la sincérité du regard
de mon interlocuteur, je ne pouvais résister et je m’engage dans l'étroit
passage en pente.

lire la suite sur le site dont l'adresse est indiquée .

Aziz MOUATS
Collaborateur d’El Watan,
Centres d'intérêt: Culture, médias, cinéma et théâtre
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MessageSujet: Re: Histoire : Afin que nul n'oublie    Histoire : Afin que nul n'oublie  Icon_minitime30/06/11, 09:39 pm


3/« Emmurades » des Sbehas(Ouled Sbih) de Aïn-Merane (du 8 au 12 août 1845 ) par Saint Arnaud

Toujours à Ain Merane (ex Paul Robert ) ou Sbeh pour les habitants de la région,Saint-Arnaud fera encore « mieux » que Cavaignac et Pélissier. Le 8 août 1845 il apprend que 500
résistants s'abritent dans une grotte. Ils refusent de se rendre.
Saint-Arnaud ordonne à ses soldats de les emmurer vivants. « Je fais
boucher hermétiquement toutes les issues et je fais un vaste cimetière.
La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques.»

Dans un rapport confidentiel il pousse son cynisme jusqu’à affirmer que sa conscience était « tranquille » car il avait accompli son « devoir » .
Victor Hugo dira de lui « ce général avait les états de service d’un chacal ».
......................................................................................................

Saint Arnaud
Armand Jacques Achille Leroy de Saint-Arnaud, né à Paris le 20 août 1798 et mort en mer Noire le 29 septembre 1854 est un officier militaire français, Maréchal de France.
Gentilhomme et bourreau, chrétien et cynique, loyal et corrompu, il est tout cela à la fois au gré de l’histoire et des historiens.
Il doit attendre 1831 pour enfin lancer sa carrière. Sa rencontre avec Bugeaud transforme Saint-Arnaud. Lieutenant le 9 décembre 1831, il devient officier d'ordonnance du général Bugeaud .
Sa
carrière militaire commence véritablement lors de la colonisation de
l'Algérie comme capitaine de la Légion étrangère . En 1837, il se
« distingue » au siège de Constantine et promu général de division après l’expédition de Petite Kabylie en 1851.

Il s’«illustre » dans les campagnes d’Algérie avec les généraux « africains » Cavaignac et Pélissier Bugeaud , un des chefs de l'armée française, créa une prime à la tête coupée.
Saint-Arnaud décrit son quotidien
: « On
ravage, on brûle, on pille, on détruit les moissons et les arbres. »
Les mots de Saint-Arnaud dans ses lettres sont directs. Il se plaint
même parfois du manque de combats. Il trouve que « l'Afrique perd de sa
poésie » quand il pratique le massacre en grand par « l'enfumade »,
méthode consistant à asphyxier des centaines de
personnes réfugiées dans des cavernes.

Nommé ministre de la Guerre
par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte , il lui permet de
réussir son coup d’état en mitraillant la « canaille » parisienne.

« Ce général avait les états de service d'un chacal », dira de lui Victor Hugo.

Maréchal de France en décembre 1852,

il quitte, en 1854, le ministère de la Guerre pour prendre le
commandement de l'expédition de Crimée.

Le 29 septembre 1854, il embarque à bord du Berthollet à dix heures du matin. Il meurt le même jour à quinze heures atteint de choléra .



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MessageSujet: Re: Histoire : Afin que nul n'oublie    Histoire : Afin que nul n'oublie  Icon_minitime03/07/11, 08:52 pm

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Le Quotidien d'Oran - L'Actualité autrement vue - Abdelkader Leklek
Extrait :

Crimes contre
l'humanité,
puisque ce sont des meurtres et des assassinats génocidaires, par
lesquelles s'était sinistrement illustré le général Pellissier
alors colonel en 1845. Il enfuma des hommes, des femmes et des enfants dans le
Dahra, qui fuyant la terreur de sa soldatesque, s'étaient réfugiés dans une
grotte. Il se singularisa dans son odieuse entreprise, sur ordre de Bugeaud lui
indiquant la conduite à tenir : «Si ces gredins se retirent dans leurs
cavernes, imitez Cavaignac -autre funeste personnage- fumez les à outrance
comme des renards.» C'est ce qu'il fit .Un témoin de cet horrible acte raconte
: « Parmi les animaux entassés sur eux, on trouvait des hommes, des femmes et
des enfants .J'ai vu un homme mort, le genou à terre, la main crispée sur la
corne d'un bœuf .Devant lui était une femme tenant son enfant dans ses bras
.Cet homme avait été asphyxié au moment où il cherchait à préserver sa famille
de la rage de cet animal .On y a compté 76O cadavres.»



Plus maniaque,
autant que cruel, fera plus atroce. Le général De Saint Arnaud, raconte
dans
ses -Lettres du maréchal De Saint -Arnaud- comment il s'était pris avec
5OO
Algériens qui refusaient de se rendre, s'abritaient depuis le 8 Août
1845 dans
une grotte prés de Ténès : «Je fais boucher hermétiquement toutes les
issues et
je fais un vaste cimetière .La terre couvrira à jamais les cadavres de
ces
fanatiques .Personnes que moi ne sait qu'il y a dessous 5OO brigands qui
n'égorgeront plus de Français .Ma conscience ne me reproche rien .J'ai
fait mon
devoir». C'est un premier tableau de très loin non exhaustif, mais il
est, et
demeurera macabre. Durant les premières semaines de la conquête de
l'Algérie
par l'armée coloniale Française. Les Français en campagne guerrière
avaient
volé et rapatrié pour plus de 5OO milliards de francs de l'époque, soit
l'équivalent de près de 4 milliards d'Euros .
Et j'en arrêterais là, mais
avant,
je signale à certains, qu'en français, les exterminations, les
déportations,
esclavage, les tortures, les viols ,les persécutions physique et morale,
les
bombardements des populations avec du napalm, les camps d'internement,
les chouhada, les veuves et les orphelins, cela s'appelle des
crimes.
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gingembre
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MessageSujet: Re: Histoire : Afin que nul n'oublie    Histoire : Afin que nul n'oublie  Icon_minitime07/07/11, 12:26 pm

Olivier Le Cour Grandmaison est un hitorien français. L'un de ses ouvrages- à lire - a
pour titre : Coloniser,Exterminer
et pour sous-titre : Sur la guerre et l'état colonial

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CHAPITRE 3. - DE LA GUERRE COLONIALE



• Massacrer, ruiner, terroriser, p 138


Sur les enfumades.
Des tueries ordonnées et modernes - Une histoire apologétique.
Razzias et destructions. « J’ai laissé sur mon passage un vaste incendie ».

Tortures, mutilations, profanations.
Supplicier les vivants - Outrager les morts.


Remarque 2 - Violences et dévastations coloniales : notes sur Au cœur des ténèbres, de J. Conrad.

Cimetières et « déchets » humains.

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MessageSujet: Re: Histoire : Afin que nul n'oublie    Histoire : Afin que nul n'oublie  Icon_minitime

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