Vaine tentative pour poétiser l’univers

L’univers tient dans mes yeux. Le verbe pend à ma main.

Et du bordel cosmique, je veux faire une prosodie,

Moi, l’exilé galactique rompu aux vertiges humains

Proie des charmes saturniens et dernier poète maudit.



L’univers tient dans mes yeux. Le verbe pend à ma main. Et du bordel cosmique, je veux faire une prosodie. Que le désespoir en maitre y règne. L’ordre universel exige qu’on désespère qu’on se résigne, qu’on renonce, qu’on se soumette et qu’on se taise, alors… j’invente et j’invite le Silence imperturbable et le Noir immaculé à copuler dans le lit sûr de mes feuilles blanches dont les espaces infinis m’effraient. Que naissent pêle-mêle de ce coït originel, le cri chantant, la lumière vertueuse, l’espoir souriant, la misère suave, la douleur sans douleur, le mentir-vrai, le chagrin amovible, le rêve permis, le jour sans fin, la mort de la mort, la rose éternelle

Et

L’homme heureux
Et l’homme heureux.

c'est beau !
et si on fait entrer "la négation" à ce texte ?

Citation :

la douleur sans douleur

muette !!

Citation :

le mentir-vrai

cela me rappelle au 'delire' !

Citation :

qu’on se soumette et qu’on se taise

quelque part, on est rebelle !
.
bonne continuation !

La poésie est un cadavre d'instants destinée a vivre par la mort perpétuelle.

un réveil parmis tant d'autres:

les premières lueurs du jour pénètrent;je n'ai plus de peau et un rien m'érrite,l'air m'exapère et le soleil me brule,je sombre au réveil des êtres vides,et à peine ai je le temps d'apprendre mon rôle
que me voilà jeter dans l'arène immonde, les mains écorchées à force de m'aggriper au bonheur, les macabés tout autour de moi exultant leur stuppeur, les pleurs des nouveaux nés déplorant leur terreur,
tais toi mon enfant, tu seras mon doux labeur
et surement je t'apprendrai la comédie du bonheur

[quote]L’ordre universel exige qu’on désespère qu’on se résigne,[/quot/]
comme les cadavres fétides donnent naissance aux plus robustes rosiers, le chaos donne naissance aux régles les plus objectives,